maandag, november 25, 2013

"La culture juridique pratique au congrès de Cambrai (1722-1725)" (Revue d'Histoire Diplomatique, 2013, N° 3)


Le troisième numéro de la Revue d'Histoire Diplomatique (Pedone), organe de la Société d'Histoire Diplomatique depuis plus d'un siècle, vient de paraître. Parmi les contributions, un article de votre humble serviteur sur "La culture juridique pratique au congrès de Cambrai (1722-1725)" (pp. 271-292). 

Résumé  
Le congrès de Cambrai (1722-1725) figure dans les annales comme un épisode éphémère. Cependant, l’analyse du processus des négociations mène à nuancer leur échec factuel et à relever l’importance du discours juridique des diplomates. Après trois ans de tergiversations suivant l’adhésion de l’Espagne au Traité de la Quadruple Alliance, les médiateurs anglais et français réussirent à prendre la tête des travaux juridiques destinés à réconcilier les aspirations contraires de Philippe V d’Espagne et de l’empereur Charles VI. Les plénipotentiaires utilisèrent le droit des traités pour démontrer les limites des discours féodaux ou dynastiques. Ils surent distinguer leurs qualités de garants, médiateurs ou parties contractantes et inverser la dynamique collective en réservant aux plénipotentiaires le droit d’initiative. Si le congrès se sépara déjà en mai 1725, les comptes rendus diplomatiques détaillés et riches montrent le fonctionnement du système européen d’équilibre des pouvoirs et de hiérarchie des normes. 

Abstract  
The Congress of Cambrai (1722-1725) is generally seen as a transitory 18th century diplomatic gathering. However, the analysis of negotiation processes, rather than outcomes, leads us to correct an image of factual failure. Diplomatic legal discourse was crucial. Three years of political bickering following the accession of Spain to the Treaty of the Quadruple Alliance gave French and British mediators the occasion to take the lead in legal talks between irreconcilable opponents Philip V of Spain and emperor Charles VI. Plenipotentiaries used treaty law to show the limits of feudal or dynastic discourse. They distinguished between their qualities of garants, mediators or contracting parties, and managed to inverse collective dynamics, claiming the right of initiative. Although the Congress already split up in May 1725, detailed and lively diplomatic dispatches show the inner workings of the 18th century European international system and its catch-all concepts of balance of power and infant norm hierarchy.

dinsdag, november 19, 2013

Studiedag Vrede van Utrecht (Ieper, 29 november 2013)

(afbeelding: Horatio Walpole, Brits ambassadeur in Parijs in de jaren 1720 en een van de drijvende krachten achter de Frans-Britse samenwerking, bron: National Portrait Gallery)

Op vrijdag 29 november (volgende week vrijdag) organiseert het Gentse Instituut voor Rechtsgeschiedenis samen met het Stadsarchief Ieper een internationale studiedag rond 300 jaar Vrede van Utrecht (zie het programma). Ieper was lange tijd Frans onder Lodewijk XIV, en kwam pas eind de jaren 1710 volledig onder de macht van Keizer Karel VI. Deze aparte plaats in de internationale betrekkingen rechtvaardigt op zich al een tentoonstelling. Prof. Rik Opsommer, stadsarchivaris en deeltijds docent aan de UGent, wou evenwel verder gaan. Hij was de drijvende kracht achter dit initiatief, waarvoor hij een uitgelezen gezelschap aan buitenlandse sprekers wist te strikken: prof. Lucien Bély (Paris-Sorbonne), prof. Randall Lesaffer (Tilburg/KUL), dr. Guy Thewes (Luxemburg), dr. Guido Braun (Bonn)... De studiedag is tweetalig (Nederlands-Frans) en gaat door op het Ieperse stadhuis.

Uw dienaar neemt het woord over een onderwerp uit zijn doctoraatsverhandeling: de kwestie van de versterkingen en sluizen van Duinkerken. Bij de Vrede van Utrecht beloofde Lodewijk XIV aan de Britse koningin Anne om de haven van Duinkerken, die tijdens de Negenjarige Oorlog en de Spaanse Successieoorlog een te duchten kapersnest was, onklaar te maken voor grote zeeschepen. Dat gebeurde ook effectief, maar even later begon Frankrijk terug met een zeehaven, even verderop in Mardijk. 

Traditioneel ziet men het probleem van Duinkerken als een teken van de eeuwige rivaliteit tussen Parijs en Londen. De soep werd evenwel niet zo heet gegeten als ze werd opgediend: Duinkerken -ondanks het vele tumult in Britse pers en Parlement, of nog de verontwaardiging van de plaatselijke bevolking- had geen prioriteit over de wezenlijke themata in de Europese politiek, waar Frankrijk en Engeland grotendeels dezelfde principes volgden, tegen de Keizer en de Koning van Spanje. De diplomatieke correspondentie van de Britse ambassade in Parijs (National Archives/Kew) en de juridische memoranda uit de Archives Diplomatiques in La Courneuve (Mémoires et Documents) leveren terzake boeiende voorbeelden. De feitelijke omzeiling van een verdragsbepaling vormde geen onoverkomelijk struikelblok. Opnieuw een waarschuwing voor wie op te positivistische of kwantitatieve wijze de formele synthesemomenten van het diplomatieke spel bekijkt in termen van respecteren of niet-respecteren van verbintenissen.

Verdere informatie in de folder op www.rechtsgeschiedenis.be.

Update 30/11/2013: foto's vindt u terug op de Facebook-pagina van het Ieperse Stadsarchief: https://www.facebook.com/media/set/?set=a.793159750700046.1073741829.190878057594888&type=1.

maandag, november 04, 2013

Lezing Kortrijk 14 november (De Vrede van Utrecht en de Frans-Belgische grens)

 
(Maarschalk Villars, overwinnaar van de Slag bij Denain in 1712; bron afbeelding: quizz.biz)




Op donderdag 14 november hou ik een lezing op vraag van het genootschap De Leiegouw over de Vrede van Utrecht en de Frans-Belgische grens. Afspraak in het Erfgoedhuis in Kortrijk om 20:00.

Verdere details vindt u op Uitinvlaanderen.be.

dinsdag, oktober 08, 2013

La Paix d'Utrecht à Paris (24-26 Octobre 2013)


Les 24, 25 et 26 octobre prochains se tiendra à Paris le colloque international "Utrecht 1713: une paix pour le monde", organisé par l'Université Paris-Sorbonne (Groupe "Diplomatie et Paix"), l'Université Bordeaux III et l'Institut Jaume Vicens i Vives de l'Universitat Pompeu Fabra.

Les organisateurs présentent le colloque comme suit (source: Diplomatie & Paix):
Après de longues négociations, des traités de paix sont signés à Utrecht le 11 avril 1713, suivis d’autres accords, en particulier à Rastadt et à Baden en 1714. Cette paix générale met un terme à un conflit européen qui durait depuis 1701 et a eu des répercussions mondiales, la guerre de Succession d’Espagne.
Le tricentenaire de la paix d’Utrecht donne l’occasion de proposer une relecture des traités de 1713-1714 selon plusieurs perspectives.

Le modèle du congrès diplomatique

Au moment où les États européens s’affirment face aux constructions universelles que furent la chrétienté et l’Empire, les relations entre ces unités politiques restent marquées par la guerre, qui apparaît comme un recours juste en cas de conflit.
La construction de la paix
Trois questions organisent notre investigation. En quoi le congrès reflète-t-il et façonne-t-il les transformations du monde moderne ? Le congrès est-il le laboratoire où se perfectionnent les techniques de la diplomatie ? Quelle empreinte laisse le congrès dans les sociétés et les cultures d’un temps ?
Bien sûr, le colloque s’intéressera aux clauses des traités eux-mêmes, à la reconstruction géopolitique qu’ils supposent et qu’ils préparent, et enfin aux fondements de l’équilibre européen qui marque le début du XVIIIe siècle.
Les recompositions politiques conduisent aussi à s’intéresser à la paix telle qu’elle est vécue et appliquée dans des territoires qu’elle concerne directement, en particulier lorsque les populations changent de souverain et de souveraineté. Le traité suscite-t-il une adhésion ou bien des résistances, et à quelle échelle ? Des micro-négociations accompagnent la pacification et la mise en place des administrations nouvelles : les étudier ouvre une voie pour approcher la vie même des sociétés anciennes. Il faut prendre en compte le cas des petites puissances ou des puissances moyennes et envisager les disparitions d’États.
Pratiques de la négociation et sociabilité des élites
Le congrès reste aussi une confrontation maîtrisée où se mesurent des rapports de force. Nous étudierons dans ce sens le travail concret des négociateurs dans la période choisie, jusqu’à la signature des traités. Afin de cerner les conditions du travail diplomatique, la recherche historique doit mieux connaître la vie du négociateur, l’état de sa maison, ses collaborateurs et sa suite, la collecte de l’information, sa circulation, son traitement pour les agents officiels comme pour les réseaux d’espionnage, les langues de la diplomatie, le jeu entre écrit et oral, ou la sociabilité générée par un congrès et par une forme de cosmopolitisme.
La communication symbolique
Le champ de la diplomatie s’organise autour d’un large éventail de signes, à commencer par le cérémonial, pour accompagner les relations internationales, un ensemble de formes et de conventions qui n’ont pas de justification politique sinon à travers le souci de régler, d’organiser et de policer le dialogue international pour éviter heurts, incidents et dysfonctionnements.

Diplomatie et première mondialisation : la négociation-monde

L’histoire de la mondialisation offre une nouvelle approche pour l’histoire de la diplomatie et des relations internationales anciennes. Nous proposons d’étudier l’intégration des réalités mondiales dans le discours et la pratique diplomatiques, ce que nous pouvons désigner comme diplomatie-monde. Les diplomates comme la pratique de la diplomatie, au-delà des incompréhensions, des contresens, des interprétations, rendent possible le dialogue et sont souvent pionniers dans l’établissement de liens avec l’autre européen ou extra-européen. À travers les instructions, les correspondances et les relations, l’historien découvre un discours cohérent qui tente de comprendre les réalités d’un temps. Au-delà de l’Europe, le colloque tentera de voir comment le monde apparaît à travers la volonté des dominations européennes de se partager les territoires lointains, ou au contraire à travers une façon subtile de contourner ces dominations pour favoriser les intérêts d’un pays.
Les négociations intègrent les questions économiques, commerciales et coloniales. Ces accords ont pour fin d’organiser ou de réorganiser les flux commerciaux. L’importance de ces questions invite à considérer l’influence des négociants et des compagnies de commerce dans la vie diplomatique et les négociations.
La guerre et la paix touchent les domaines coloniaux des pays européens. Nous pouvons étudier leur retentissement et leur écho, mais surtout leurs conséquences à travers la reconnaissance d’une suzeraineté ou les changements de souveraineté. Le colloque pourra aborder aussi la vision que les puissances extra-européennes peuvent avoir des accords d’Utrecht et de leurs répercussions mondiales.
Une question émerge comme particulièrement importante pour la négociation à la fin du XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, c’est celle qui s’intéresse à la traite des Noirs à travers la question de l’asiento, la fourniture en esclaves des colonies espagnoles.

Les fondements d’une culture de paix

Les récits des acteurs et des spectateurs contribuent à construire l’histoire de l’événement historique qu’ils ont connu, pour un congrès comme celui d’Utrecht. Les négociateurs montrent ainsi le terreau intellectuel qui permet leur action et qui se révèle à travers les mémoires rédigés pour conserver le souvenir de leurs méthodes, de leurs idées et de leurs espérances. La construction de la paix nourrit une histoire du temps présent où des hommes de lettres proposent au public un récit commenté de l’actualité politique européenne.
Une opinion publique internationale
De façon plus globale, il paraît pertinent de s’interroger sur les rapports qu’entretiennent les hommes de lettres et la diplomatie. Ils permettent de mettre à jour le contexte intellectuel de la négociation. Dans ce type d’écriture, le savant, le poète ou le philosophe se mettent au service du prince. Ils travaillent à une réflexion politique générale qui tend à remplacer le choc des armées par l’affrontement des idées.
L’information officielle ou secrète entretient des rumeurs qui parcourent des sociétés mobilisées autour d’une guerre, intérieure ou extérieure. Les écrivains politiques sont employés pour développer des argumentaires, souvent très précis et bien documentés. Cela traduit ainsi l’émergence d’une opinion publique internationale.
Célébration et postérité de la paix d’Utrecht
Les formes et les rituels de célébration de la paix, l’ensemble des gestes et des cérémonies qui l’accompagnent ont une portée symbolique et politique de premier ordre. On s’attachera à suivre les représentations du nouvel ordre européen, mais aussi les témoignages de toutes sortes élaborés autour de l’événement. L’art et la littérature participent à l’exaltation d’un moment historique et de la paix retrouvée.
Les traités donnent lieu à un discours historique qui lui-même devient instrument de l’action politique, en particulier dans les mécontentements qui apparaissent. Parallèlement, la paix fait l’objet d’une célébration nostalgique comme pour un moment heureux de l’histoire européenne.
 De nombreux  spécialistes français (Lucien Bély, Erik Schnakenbourg, Géraud Poumarède, Charles-Edouard Levillain), espagnols (Virginia León Sanz, Joaquim Albareda) américains (Marsha & Linda Frey), allemands (Guido Braun), suisses, italiens ou encore belges, sont à l'affiche.

En ce qui concerne les Pays-Bas Méridionaux, l'Institut d'Histoire du Droit de l'Université de Gand y sera représenté par Rik Opsommer ("Le destin d'Ypres, 1648-1715") et votre humble serviteur ("La consolidation juridique des traités d'Utrecht et de Rastatt par la diplomatie franco-anglaise, 1713-1725"). Bruno Demoulin (Liège) traitera les Wittelsbach, alliés de Louis XIV pendant la guerre de Succession d'Espagne.

Les interventions auront lieu aux Archives Diplomatiques, au Collège d'Espagne et en Sorbonne.
Programme et informations détaillées: ici.

woensdag, oktober 02, 2013

Frankrijk en de VN (Les Enjeux Internationaux)

Een van mijn Parijse leermeesters, Maurice Vaïsse (Sciences Po) was ter gelegenheid van de Algemene Vergadering van de VN in New York -maar ook ter gelegenheid van een nieuwe editie van zijn handboek Les relations internationales depuis 1945- te gast op France Culture (Les Enjeux Internationaux). De podcast kan u hier beluisteren. Kwamen aan bod: interventies in Syrië, Libië, Responsibility to Protect versus schending soevereiniteit, mate waarin Frankrijk als permanent lid van de Veiligheidsraad de VN als een prioriteit ziet, plaats van het Frans in internationale instellingen... Synthetisch en krachtig, zoals steeds.

woensdag, september 18, 2013

Foto's verdediging

verdediging13IX2013 

Mijn collega Sebastiaan Vandenbogaerde was zo vriendelijk foto's te maken op de openbare verdediging van mijn proefschrift afgelopen vrijdag. Een selectie daaruit bevindt zich op flickr (klik hier).

dinsdag, augustus 27, 2013

Doctoraatsverdediging - Soutenance de thèse - Ph.D.-defence (Het Pand, 13 September 2013)




Afbeelding: Louis-Michel Dumesnil, De ontvangst van Cornelis Hop als ambassadeur van de Staten-Generaal aan het hof van Lodewijk XV, 24 juli 1719 (detail), 1720-1729 (Rijksmuseum)

  (le français suit - English version below)

Ik heb de eer uit te nodigen tot de openbare verdediging van zijn proefschrift met het oog op het behalen van de graad van doctor in de Rechten:

“Balance of Power and International Law. European Diplomacy and the Elaboration of International Order. 18th Century and Post 1945”

Promotor

Prof. dr. D. Heirbaut (UGent, Vakgroepvoorzitter Grondslagen en Geschiedenis van het Recht)

Jury
Prof. dr. P. Taelman (UGent, Decaan Faculteit Rechtsgeleerdheid) (voorzitter)
Prof. dr. L. Bély (Université Paris-Sorbonne, Centre Roland Mousnier)
Prof. dr. R. Lesaffer (KULeuven/Tilburg University, pro-decaan)
Prof. dr. R. Vermeir (UGent, Voorzitter Instituut voor Vroegmoderne Geschiedenis)
Prof. dr. A. Wijffels (UCLouvain/Leiden/CNRS Dijon)
Prof. dr. M. Maresceau (UGent, Jean Monnet Chair ad personam EU Legal Studies)
Prof. dr. R. Opsommer (UGent, Instituut voor Rechtsgeschiedenis/Stadsarchief Ieper)
Prof. dr. E. Somers (UGent, Vakgroepvoorzitter Internationaal Publiekrecht, pro-decaan)

Plaats en uur
Cultuur- en Congrescentrum “Het Pand” (UGent)
Zaal “Rector Vermeylen” (tweede verdieping) om 17:00
Onderbergen 1
B-9000 GENT
http://www.ugent.be/het-pand/
Na afloop van de verdediging wordt een receptie aangeboden.
Gelieve uw aanwezigheid te bevestigen voor 6 September 2013:
verdedigingfrederikdhondt@gmail.com.

Bereikbaarheid
Tram 1 of 24 vanaf het station Gent Sint-Pieters, halte “Korenmarkt” (5 minuten te voet).
Parking P7 Sint-Michiels (overzijde van de straat), of P8 Ramen (5 minuten te voet).

Version française
J’ai l’honneur de vous inviter à la soutenance publique de ma thèse de doctorat en droit intitulée :

“Balance of Power and International Law. European Diplomacy and the Elaboration of International Order. 18th Century and Post 1945”
Directeur de thèse
Prof. dr. D. Heirbaut (UGent, président du Département de Théorie et d’Histoire du Droit)

Jury
Prof. dr. P. Taelman (UGent, doyen de la Faculté de Droit)
Prof. dr. L. Bély (Université Paris-Sorbonne)
Prof. dr. R. Lesaffer (KULeuven/Tilburg University, ancien doyen)
Prof. dr. R. Vermeir (UGent, Département d’Histoire, président de l’Institut d’Histoire Moderne)
Prof. dr. A. Wijffels (UCLouvain/Leyde/CNRS Dijon)
Prof. dr. M. Maresceau (UGent, Chaire Jean Monnet ad personam, président du Département de Droit Européen)
Prof. dr. R. Opsommer (UGent, Institut d’Histoire du Droit)
Prof. dr. E. Somers (UGent, président du Département de Droit International Public, ancien doyen)

Lieu
Centre Culturel et de Congrès « Het Pand »
Salle « Rector Vermeylen »
Onderbergen 1
B-9000 GAND
http://www.ugent.be/het-pand/
La soutenance sera suivie d’une réception.

Prière de bien vouloir confirmer votre présence avant le 6 septembre 2013: verdedigingfrederikdhondt@gmail.com.

Accès
Tram 1 ou 24 depuis la gare de Gand Saint-Pierre, arrêt « Korenmarkt » (5 minutes à pied).
Parking P7 Sint-Michiels (en face du « Pand ») ou P8 (5 minutes à pied).

English version

I have the honour to invite you to the public defence of my Ph.D.-thesis in Law on Friday 13 September 2013:

“Balance of Power and International Law. European Diplomacy and the Elaboration of International Order. 18th Century and Post 1945”

Supervisor
Prof. dr. D. Heirbaut (UGent, department chair, Department of Jurisprudence and Legal History)

Jury
Prof. dr. P. Taelman (dean of the Ghent Law Faculty)
Prof. dr. L. Bély (Université Paris-Sorbonne, Centre Roland Mousnier)
Prof. dr. R. Lesaffer (KULeuven/Tilburg Law School, former dean)
Prof. dr. R. Vermeir (UGent, Department of History, chair of the Early Modern History Institute)
Prof. dr. A. Wijffels (UCLouvain/Leiden/CNRS Dijon)
Prof. dr. M. Maresceau (UGent, Jean Monnet Chair ad personam EU Legal Studies)
Prof. dr. R. Opsommer (UGent, Legal History Institute/City of Ypres Archives)
Prof. dr. E. Somers (UGent, department chair, Department of Public International Law, former dean)

Venue
Culture- and Convention Centre “Het Pand”
Room “Rector Vermeylen” (2nd floor), 17:00
Onderbergen 1
B-9000 GHENT
http://www.ugent.be/het-pand/

You are cordially invited to the reception afterwards.
Please RSVP before 6 September 2013:
verdedigingfrederikdhondt@gmail.com.

Access
Tram 1 or 24 from the Ghent Sint-Pieters station, stop “Korenmarkt” (5 minute walk).
Parking garage P7 Sint-Michiels (across the street) or P8 Ramen (5 minute walk).


vrijdag, augustus 16, 2013

Fabius en Gilles Kepel over Egypte en het Midden-Oosten

Mooi overzicht van Laurent Fabius op de Franse radio vanochtend, aangaande de toestand in Egypte:



Update (19 augustus 2013): eveneens een interessant onderhoud (wat langer, en met een expert die eerder vrijuit zijn mening kan geven) bij Bourdin met Gilles Kepel (Sciences Po)

woensdag, augustus 14, 2013

Gibraltar: much ado about nothing ?



De komkommertijd wordt dit jaar verstoord door een Spaans-Brits geschil rond Gibraltar. De houding van de Spaanse regering doet de wenkbrauwen fronsen, zowel vanuit juridisch als historisch perspectief. De scherpe grenscontroles die worden ingevoerd, staan haaks op het vrij verkeer van goederen en personen binnen de Europese Unie. Spanje en Groot-Brittannië maken beiden tot nader order deel uit van de Interne Markt. Bovendien lijkt dit -naar internationaal recht- de uitoefening van de Britse soevereiniteit over Gibraltar te storen. De Britse premier Cameron kondigde aan (The Guardian, 12 augustus) de zaak voor de Algemene Vergadering van de VN, of voor het Internationaal Gerechtshof in Den Haag te brengen.

De Britse inplanting op het Iberisch schiereiland gaat terug tot de achttiende eeuw. In 1700 overleed de laatste Habsburgse koning van Spanje, Karel II. De Europese diplomatie slaagde er niet in om een bevredigend compromis uit te werken tussen twee gretige kandidaten: de tweede kleinzoon van Lodewijk XIV en de tweede zoon van Keizer Leopold I. Dit leidde tot de Spaanse Successieoorlog, een “wereldoorlog avant la lettre”. Spanje, de multinationale grootmacht van de zestiende en zeventiende eeuw, moest vanuit een bijzonder verzwakte positie grotendeels ondergaan wat Franse en Britse diplomaten onderling bedisselden. De Franse kandidaat, Filips van Anjou (voorvader van de huidige koning Juan Carlos van Bourbon) werd uiteindelijk erkend door de internationale gemeenschap.  Dit gebeurde pas na goed tien jaar oorlog.  Pas na de Britse beslissing om de strijd te staken was het pleit beslecht. De Grote Alliantie kon het daardoor niet meer halen tegen Lodewijk. Groot-Brittannië had met andere woorden de sleutel in handen, en kon dus ook veeleisend zijn bij de vredesonderhandelingen.


Voor wat, hoort wat. In 1704 hadden de Britten Gibraltar ingenomen. De afstand van fort en rots werd formeel op 2 juli 1713, bij de afsluiting van het Vredes- en Vriendschapsverdrag tussen Filips V en Koningin Anna op het Congres van Utrecht. Gibraltar was toen deel van een grotere package deal. Spanje verloor de Zuidelijke Nederlanden (grosso modo het huidige België) en de bezittingen in Italië, maar behield de kolonies. Als tegenprestatie moest het de Engelsen - een belangrijke handelsspeler op de Middellandse Zee- dulden op Minorca, Port Mahon en Gibraltar. Dat was nu eenmaal de prijs voor de erkenning van de nieuwe koning.

 
De tekst van artikel X van het Spaans-Britse vredesverdrag is bijzonder duidelijk: de koning van Spanje deed voor zichzelf, zijn erfgenamen en afstammelingen aan de kroon van Groot-Brittannië afstand van de volledige eigendom over de stad en rots van Gibraltar zoals die door de Britten bezet was, samen met de haven, versterkingen en aanwezige infrastructuur. Groot-Brittannië kon dit gebied controleren en ervan genieten op absolute wijze, met het meest volstrekte recht, te eeuwigen tijde. Het is correct dat de koning van Spanje het recht had om smokkel te voorkomen, maar het Europees recht lijkt deze voorwaarde vandaag toch minstens uit te hollen.
 
De juridische titel waarop Groot-Brittannië Gibraltar bezit, een verdrag, komt tot stand doordat twee staten samen beslissen een afspraak te maken. Terugkomen op een verdrag impliceerde in de achttiende eeuw dat je het heronderhandelde, of dat je een oorlog begon. Spanje belegerde van 1727 tot 1728 de rots vruchteloos. Eerder probeerde het van George I de teruggave te bekomen in ruil voor andere toegevingen, die echter nooit gerealiseerd werden. De machtsconsensus van Utrecht bleef in voege: de afstand van Gibraltar kaderde in het bredere Europese systeem, waar toegevingen elkaar in evenwicht hielden. Oorlog is sinds de oprichting van de Verenigde Naties buiten de wet gesteld, dus rest er de Spaanse regering niets anders dan bilateraal onderhandelen.

Interne politieke problemen maken het vandaag voor Cameron en Rajoy interessant om de zaak op de spits te drijven. Nationalistisch klaroengeschal overstemt gemakkelijk minder aangename dossiers. Wie de echter kern van de zaak bekijkt (zonder uitspraak te doen over de visrechten en andere accessoria die voortvloeien uit de Britse soevereiniteit over de rots), kan moeilijk anders dan zien dat het om een bliksemafleider gaat.